GR20 2007

C’est le jour du départ. On se donne rendez-vous à l’aéroport de Poretta, je dis au revoir à ma chérie d’amour et c’est parti pour le train direction Calenzana. On rencontre le “belge fou”, personnage atypique qui vient de finir le gr en 11 jours chargé à ….. 6,5 kg !!!!!!! on est à 20 kg… c’est ça quand on mange et on dort en refuge^^, on se sent plus léger.

    

  On commande un taxi qui nous prendra quand même 30 euros pour la montée au village (8km! …..). Arrivée au refuge et installation pour la 1ère fois des tentes. Dégustation des lyophilisés… mangeable. Nous nous endormons pressés d’être au lendemain.
Réveil à 5h00. Départ à 6h20.

topo : 6h    tps mis:5h30 

     

  Voilà une entrée en matière TONITRUANTE. Il faut emmener son sac (20 kgs pour nous) à 1550m d’altitude par des montées interminables. L’étape offre un beau panorama sur la baie de Calvi et sa citadelle. Très vite on ne voit plus Calenzana.
  On est bel et bien parti pour une grande aventure.Ca monte gentiment au départ puis ça devient plus raide très vite. Passage de 4 cols à la suite : Arghjova, Bocca a u Saltu puis Bazichellu et enfin la crète de Fucu. Grand bonheur de la crète où l’on aperçoit enfin le refuge en face de nous! Attention, on s’est réjouit trop vite… Il reste 1h15 de marche quand on aperçoit le refuge. C’est tuant psychologiquement. Pensez à gérer votre eau jusqu’à la fin de l’étape. L’arrivée au refuge est un bonheur et une délivrance! Je bois le meilleur Corsica cola de ma vie ! Par contre, Stef se sent mal à l’arrivée et vomit plusieurs fois, sûrement victime d’un gros coup de pompe. Il dormira 3 h dans le refuge (inquiétude chez Syl et moi) mais repartira le lendemain tel un GUERRIER !!! Nous décidons néanmoins pour le ménager et lui redonner confiance d’emprunter la variante qui présente un dénivelé positif équivalent mais une descente plus tranquille et moins casse-pattes.
  Le refuge jouit d’un magnifique panorama et nous assistons à notre 1er magnifique coucher de soleil. Un lyophi et au lit!   

    
                               

 Réveil 6h.

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topo:5h30   Tps mis: 4h45

         

   Départ tardif (vers 9h00) après avoir pris un pti dej et discuter avec Marie, la gardienne du refuge qui nous raconte 2 ou 3 anécdotes et nous offre le café. COOL UPS !!
  Nous voilà partis pour la variante par la vallée. Stef va mieux. La descente vers Bonifatu est paisible, à travers bois. Nous traversons une rivière où nous faisons une pause baignade puis circulons à fond de vallée entre les magnifiques puntas!!
  Nous entamons la montée vers le refuge (+ 600m), longue mais régulière. Arrivée à Carozzu, petit refuge perdu au milieu des ocres et rouges montagnes (dont la belle punta Inominata 1986m, dominant le refuge). Magnifique. La terasse du refuge offre un superbe panorama et nous comble en nous offrant un mémorable coucher de soleil. Il y a peu de place pour les tentes dans ce refuge et pas de gaz (Aout 2007).
  Sylvain dormira dans la montagne sur un rocher plat à la belle étoile , en contre haut du refuge !! Squatt à mon avis jamais encore utilisé^^.

  La proximité de la passerelle de Spasimata et de la rivière ( sur l’étape 3 mais à 10 mn du refuge) nous incite à une petite baignade. Après avoir partagé nos sentiments respectifs avec Cédric, Xavier, Marco et JF, gars très cools que nous cotoyons depuis 48h , nous allons au lit.

                            

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topo:5h    Tps mis: 4h30

  Réveil à 5h00, départ à 6h. C’est à cette étape que notre groupe de 3 (Guillaume, Stef et syl) s’est transformé en un groupe de 7. Xavier la force tranquille du nord (35 ans), Cédric le beau gosse de Maubeuge (encore un ch’ti…), ainsi que Marco et JF, les 2 beaux frères, le patriarche et l’étalon d’Uzès ^^, 51 ans et 48 ans mais des MONSTRES physiques!!

           
  On entame la raide et longue montée jusqu’au lac de la muvrella (signifiant mouflons en corse, ouvrez les yeux), puis par un raide mais court pierrier jusq’au bocca di a muvrella puis Bocca di stagnu (2010m). Magnifique vue sur la vallée à droite ainsi que sur tout le massif du Cinto et ses névés, et sur les massifs de la Paglia Orba et du Capu tafunatu. C’est à ce col aussi que l’on apercoit le rocher de la tête d’indien avec la plume qui dépasse (avec un peu d’imagination). Petite pause, on s’en met plein les yeux et on entame la longue et rude descente vers le refuge d’Asco, que l’on discerne en bas,  TOUT en bas, dans la vallée. Descente de 2h et arrivée à Asco chez Martine la gardienne, la “MAMAN des randonneurs”!! Son accueil extrêmement chaleureux et sa gentillesse vous ravira. Après déjà 3 jours de marche et de la fatigue accumulée, c’est un réel bonheur que d’être accueilli de la sorte. GROS BISOUS MARTINE !! Le groupe arrive petit à petit, les écarts se creusant vite dans les descentes et même en général sur les étapes. La route vient jusqu’au refuge donc on profite d’un gros point ravito.

          

  Asco est une ancienne station de ski ainsi que le point de départ de l’ascension du fameux Monte Cinto (2706m, plus haut sommet de Corse). On profite donc du menu Corse du resto situé face au gite (19 euros) et d’une chambre de 4 dans le refuge avec une prise éléctrique!!! LE LUXE TOTAL!! recharge des portables et appareils numériques. Demain, le cirque de la solitude. Bonne nuit.   Cédric !!! TU RONFLES !!!!  héhé^^.

  Info:Sur Asco, les réseaux portables passent à peu près.

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topo: 6h30   Tps mis: 5h

Réveil à 5h00.

                

  Le lever du soleil est magnifique. Il tape dans les montagnes. On se croirait à Monument valley. Légère montée jusqu’à un vallon que l’on traverse puis montée jusqu’au col perdu ou bocca Tumasginesca 2183m ( en passant par le petit lac d’altore), début du mythique cirque de la solitude, E cascettoni. Le moment tant redouté par le Stefouille est arrivé^^. On aborde la raide descente du cirque qui n’est pas difficile mais où l’on a pas le droit à la moindre erreur. Stef va doucement, épaulé par Sylvain. Sujet au vertige, il repousse ses limites et le fait très bien. On s’attend avant d’enchaîner la remontée du cirque, 250m de dénivelé dans lautre sens^^ sur des parois très raides, avec chaînes et échelles. Une vraie petite Via Ferrata (sans longe ni ligne de vie bien sur^^  héhé). C’est génial!! Le groupe s’éclate dans le cirque, au milieu d’un décor époustoufflant et vertigineux. La remontée finit par un rude pierrier pour arriver sur bocca Minuta 2218m. Stef a le droit aux applaudissements de tous et Marco, qui commence à prendre l’habitude de fermer la marche ( ^^ ), a droit à la haie d’honneur doublée d’une Hola digne du parc des Princes^^ (même si on ne voit plus de hola au parc depuis 5 ans…Sniff). Descente sur le refuge de Tighjettu (Guillaume, jf, syl et stef mettront 28 mn au lieu des 1h10 topo pour descendre^^, tout en courant^^dangereux mais marrant).

        
  Arrivée à Tighjettu, petite Pietra pour fêter le passage du cirque (inoubliable) et enchaînement vers les bergeries d’U ballone (à 30 mn). Cela nous permettra de gagner du tps pour l’étape du lendemain. Arrivée aux bergeries d’u ballone vers 12h00. Baignade (dans une eau à 15°) et repos durant l’après-midi. Vue sur la belle punta artica depuis notre emplacement (2327m), décor paisible et ressourçant.

  Bonne nuit tout le monde.

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topo: 6h   Tps mis: 5h

           

  Réveil à 5 h et “échauffement” avec 600 m de dénivelé positif jusqu’au Bocca di Fuciale (1962m) puis jusqu’au refuge de Ciottulu (1991m). Vue sur le massif de la Paglia Orba (2525m) et sur le fameux et troué Capu tafunatu (2263m).
  Le refuge de Ciottulu, situé au pied de ces 2 massifs offre un magnifique cadre. Du refuge, il est possible de monter au sommet de la Paglia Orba (3h) ainsi que d’accéder au Trou du Tafunatu (2h mais fortement déconseillé aux personnes sujettes au vertige). On se désaltère au refuge (où l’on a d’ailleurs l’air de profondément géner le gardien…).

            

  La montée dans le trou du Tafunatu me tient à coeur depuis plusieurs années et je la propose au groupe (détour de 2h30) mais personne n’est chaud…SNIFFF. Pas grave, on enchaîne pour le castel di Verghio. Passage en crète (petite zone où les portables captent!) après Ciottulu avec vue sur le golfe de Porto , Girolata ainsi que Capo Rosso. Descente le long du Golu, régulière et jolie. Après les bergeries d’E Radule, passage d’1 h environ en forêt avant d’arriver au castel di Verghio. On prend une nuit à l’hotel (41 euros/p en 1/2 pension). Douche chaude , lessive, resto de l’hôtel etc…. le luxe total. Même si cela nous convient, nous ne devons pas cacher que nous sommes un peu déçus de la rupture. Le charme des refuges perdus en montagne (certes BEAUCOUP moins confortables) laisse place à un hôtel très quelconque, bordé d’une route… Cela en rebutera certains.
  Sieste, repos, repas resto et dodo.

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  topo:5h30   Tps mis: 4h40
  Réveil à 5h30 et départ à 6h40.

     
 

  Départ en forêt de Valdu Niellu et ascension gentille jusqu’au col de San pedru (1452m) puis jusqu’au Lac de Nino (1760m). Panorama magnifique sur le lac de Nino et ses pozzis ( puits en corse), dominé par la punta artica et entouré par des chevaux et des vaches. Légère descente sur les bergeries de Vaccaghja (où les corses présents parlaient de couper des mains à la hache et espèraient la descente des gendarmes en voyant leur hélico dans le ciel…Ridicule… Que du cinéma devant des “pinzutus” comme nous.). Ca nous fait rire. On ne s’attarde pas et enchaînons vers Manganu. Etape relativement facile sans beaucoup de dénivelé. Accueil très agréable à Manganu et installation des tentes. Sieste encore une fois bien méritée.

        
  C’est a Manganu que notre groupe augmente avec l’arrivée d’Antoine ( un poto de Cédric, donc de Maubeuge aussi, 3 CH’TIS dans le groupe!!!),  et aussi avec la rencontre de Samira (copine de Mantes^^, le monde est petit) et de son copain Johann.
  Demain, nous doublons donc au lit tôt. Bonne nuit.

                            

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Topo: 6h30 + 4h30   Tps mis: 3h45 + 2h40  Jai LA PECHE GRAVE CE JOUR LA!!!!!!

  Réveil à 5h00 et rude montée vers la brèche de Capitello 2225m (le groupe mettra en moyenne 1h30). Le passage de la brèche offre une vue sublime sur 2 des lacs du massif du Rotondo (qui en compte plus de 10 !): le Melo et le Capitello. On contourne par les crètes pour remonter au Bocca muzzella 2206m. Ce passage permet de voir le lac du Rinoso et son mini-lac en contre haut. Magnifique aussi! Descente vers Pietra Piana.

     

  Petit encas, mini pause et c’est reparti. On double en empruntant la variante par les crètes. L’étape est plus physique, mais plus belle! Long passage en crète et longue descente sur le refuge de l’Onda. On peut, sur les crètes jouir de la vue du magnifique sommet du Monte d’Oru (2389m), objectif du lendemain. Il me reste par contre à convaincre le groupe…

      
  L’arrivée à l’Onda est décevante. Les randonneurs sont parqués à l’intérieur de barrières et l’accueil est très moyen.

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Topo variante:8h    Tps mis: 6h30

        
  Réveil à 5h00 et montée jusqu’à la crète de Muratellu (2020m). C’est sur cette crète que débute la variante pour le sommet du monte d’Oru (2389m). Je dois être convaincant! Finalement, Cédric, Xavier, Sylvain et moi decidont de tenter l’ascension. Il nous reste que 300 m de dénivelé pour le sommet, je ne veux pas rater un sommet pour si peu… C’est PARTI! On laisse une partie du groupe qui décide de descendre sur Vizzavona et entamons l’ascension. Passages sur crètes et quelques passages vertigineux pour atteindre le point central de Corse: le sommet du MONTE d’ORU  2389m.

       

  La vue est saisissante, on a l’impression d’être au centre de la Corse et de la dominer: A louest, baie d’Ajaccio, à l’est, la plaine orientale et ses plages, au nord la chaine de montagnes (Rotondo, Cinto, Paglia Orba, Tafunatu), au sud le Renoso et sous nos pieds le grand lac d’Oru et plus loin, le petit lac d’Oru!!! Epoustoufflant. On restera 1 h au sommet pour profiter du spéctacle. Petite
pensée pour les suisses allemands et leurs toasts surprise à notre arrivée au sommet (hyper cool^^) et pour les Tchékis avec qui on a trinqué à 2389m d’altitude! (Ils avaient tous des flasques d’alcool sur eux et voulaient nous payer un coup^^Sont fous ces tchékis^^).
  Il est temps de redescendre sur Vizzavona. La descente est longue, très longue ( - 1300 m de denivelé… ). Pause dans la descente où Xav nous sort Paté, Nutella, Pain, fruits secs^^qu’il partagera avec nous. On fait pale figure à coté de lui avec nos pauvres barres de céréales. Nous repartons vite avant que Cédric, calé dans un coin d’herbe, s’endorme… Arrivée à Vizzavona où l’on rejoint le reste du groupe. Restaurant au col. On a fini le GR20 nord , c’est déjà ça. ON TRINQUE, une fois de plus^^.
  Samira et Johann nous quittent là. Bravo à eux et à bientôt. Refuge confort à l’hôtel des Laricius (30 euros/p en 1/2 pension).

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Topo: 6h30 +  4h20     Tps mis : 5h + 3h40

  Réveil à 6h30 (pour pouvoir prendre le petit déjeûner prévu dans la formule mais servi qu’à partir de 7h). 700 m de montée (tranquille et régulière dans les bois bordés de Laricius puis de hêtres et enfin d’aulnes) pour arriver au bocca Palmente (1640m). J’effectue la montée avec Stef ce matin là et on avale comme des fous les 700m!! On mettra 1h! Trop content de monter sur un sentier régulier et sans caillou.  Le gr20 entre Palmente et Verde est plat ou presque. Ca déroule mais c’est relativement long et quelquefois monotone même si les forêts traversées offrent à la vue du randonneur des spécimens de hètres et de pins laricius impressionnants. Cédric et moi courons pendant les 20 dernières minutes de l’étape et finissons en SPRINT sur 200m! Les gens sur la terasse du gîte nous regardent comme si on était des extra-terrestres. Victoire: Guillaume héhé^^et 1 Pietra à l’oeil^^. Arrivée au col de Verde vers 17h30. Douche chaude !!! et grillades de porc au barbecue + frites au menu. Pas de sucres lents par contre…Certains le ressentirons le lendemain.

         

   Bonne nuit.

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Topo: 1h50  +  5h15    Tps mis: 1h30  +  4h30

  600m de dénivelé positif pour commencer (on commence à s’habituer) pour arriver a Bocca d’Oru (1840m) d’où l’on peut apercevoir l’étang de Diane entre Aleria et Ghisonaccia. Nous effectuons une petite halte au refuge de Prati (il est 8h30) puis en route vers le refuge d’Usciolu. Très belle étape de passages en crètes. On gravit une dizaine de puntas sur cette étape oscillant de 1695m à 2000m. Assez physique mais très belle. La vue est imprenable sur la côte orientale avec les 3 étangs de Diane (et ses fameuses moules), d’Urbino et de Palo.

        

  La dernière montée de la journée (500m) est raide et nous parait interminable (cf palmes d’or^^). Elle est suivie d’une descente (30mn) vers le refuge d’Usciolu 1750m. Petite Pietra devenue traditionnelle avec les 1ers arrivés. Le site du refuge est magnifique, bordé par “l’arête des statues” (les crètes sont remplies de rochers aux formes curieuses) d’1 coté et offrant une vue implacable sur l’Incudine (sommet au programme de demain, 2134m) de l’autre.

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Topo: 7h    Tps mis: 5h30

  

  Cette étape est longue mais variée et très jolie. Nous repartons sur les crètes (1h) avant de traverser en descente une jolie forêt de hètres afin d’accéder sur le plateau du Coscione. La traversée s’effectue en terrain plat et nous croisons ruisseaux, pozzines, fleurs d’un bleu éclatant, etc… Un plaisir pour les yeux. La traversée de la passerelle montre le début de l’ascension de l’Incudine (2134m). La montée est longue mais régulière et c’est limite plaisant quand on arrive des pierriers raides et casse-pattes du gr20 nord. Après avoir avalé les 600m de dénivelé, vous pourrez profiter de la vue qui s’offre à vous au sommet: la vallée avec en vue le refuge d’Asinau et les fameuses aiguilles de Bavella face à vous.
  S’en suit une rude descente vers le refuge (1h). Le vent se lève en début de soirée et souffle en rafale à plus de 100 km/h. La nuit est très dure. De plus, le groupe décide de doubler les 2 dernières étapes. Il faut dormir!!

                        
  Normalement, demain soir, on est a CONCA!!!  Bonne nuit.

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Topo: 6h30  +  5h    Tps mis: 5h + 3h   (Cédric et moi torchons l’étape!! on a fini en courant!!!)

        

  Réveil à 5h00 et temps apocalyptique. Rafales et temps couvert. Nous décidons de ne pas emprunter la variante des aiguilles de Bavella qui nous semble risquée au vue des conditions météo. Ce temps avec le lumineux lever du soleil laisse place à quelques beaux clichés. Nous entamons l’étape 14 du gr: Ca déroule grave, Tapis roulant^^ (hein Marco!!! ^^). Mis à part pour Stef qui prend une bonne gamelle dans un chemin (hématome au genou droit). Il arrivera à Conca, mais sur les rotules, c’est le cas de le dire. On arrive au col de Bavella vers 9h00. Pti dej n° 2 et on enchaîne. On arrive a Paliri en 1h30. On attend le groupe. Les 8 sont présents, il est 12h30, on file vers Conca. Un panneau indique “Conca: 5h: On y est presque!!

       
  Cédric et moi partons comme des fusées. On mettra 3h et on ne verra personne du groupe^^. Le passage de la porte finale (indiquant qu’on est à une descente de 15mn de Conca) est une délivrance!!! Il est 15h30. Cédric et moi venons de terminer le GR20.

     
  Les membres du groupe arriveront jusqu’à 17h. Tout le monde est là. PHOTO FINISH SOUVENIR et réservation d’une CHAMBRE et d’un RESTO pour fêter ça entre nous. Tournée sur tournée, rires, vins,rires, digestifs,rires, tournées,rires, terasse….., rires, COUCHE !!!

                         

  PS: Rumeur: On aurait vu un certain Xavier originaire du nord vomir dans les toilettes… héhé^^

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  Le GR20 est une aventure formidable, où se mêlent l’effort physique, la rencontre des autres, la réflexion sur soi même, la beauté des paysages, la découverte de la culture corse et des charmes de l’île de beauté. Nous venons de parcourir environ 200 km, traverser la Corse du nord au sud dans une parfaite cohésion et solidarité. Les souvenirs de ce périple resteront gravés à jamais dans nos 8 têtes et dans nos 8 coeurs, je parle bien sûr des membres du groupe que sont MARCO le parisien patriarche immigré au Grau du roi, JF l’étalon d’uzès et son sac de 25 kilos (corde et mousquetons inutiles obligent…^^héhé), de Xavier le ch’ti discret, qui avait la caverne d’Ali baba en guise de sac (pain, paté saucisson, nutella, etc…en toutes circonstances  :-)  ), de Cédric, le Beau gosse de Maubeuge qui déteste l’Espagne…rires, d’Antoine alias Toin’s l’économe qui nous a rejoint en cours de route, et bien sur de nous 3, les Parisiens,  Stéphane, Sylvain et Guillaume.

  J’ai une pensée aussi pour tous les autres : Les suisses allemands, les genèvois Cédric, greg et vincent, Samira et Johann, les JEUN’S (florian, jocelyn, xavier et nathalie), le Majorquain, le belge fou^^, etc  etc…..

          
  Nous avons bénéficié d’une météo exceptionnelle sur l’ensemble du parcours, d’un groupe sportif et solide et de la chance de ne pas avoir de blessures sérieuses sans quoi nous n’aurions pas pu faire le gr20 en 12 jours et avaler de la sorte les presques 12 000m de dénivelé positif (et autant en négatif!). Cela reste un treck difficile qu’il ne faut pas prendre à la légère et pour lequel l’on doit avoir une bonne préparation. Une bonne condition physique est indispensable. D’après les gardiens et les statistiques, il n’y aurait que 25% des gens tentant le gr20 en entier qui arriveraient à Conca.
 

  Enfin cette aventure permet vraiment de faire un break énorme et de se retrouver dans un autre monde, celui de la nature, de la montagne, de la simplicité et de la solidarité. C’est ultra ressourçant, ultra beau mais attention, ultra physique! (même si on peut l’entreprendre à différents rythmes: possibilité de prendre des jours de repos, d’effectuer moins vite les étapes, de ne pas doubler, de faire le gr20 en 2 fois en effectuant le nord puis le sud, etc…).
 

  BIEN A VOUS et bonne chance si vous l’entreprenez.

  Guillaume KNAPEK.

  Ceci est le livre d’or de notre aventure. Laissez vos impressions, commentaires et questions ici.                              Guillaume KNAPEK.